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Note de Presse

Le FNE dément formellement les rumeurs relatives à une prétendue réception de 19 milliards de gourdes

Face à la circulation de rumeurs persistantes dans l’espace public, le Fonds National de l’Éducation (FNE) apporte un démenti formel concernant les allégations selon lesquelles l’institution aurait déjà reçu 19 milliards de gourdes pour faire face à la crise du système éducatif haïtien causée par l’insécurité.

La Direction générale précise qu’aucune donnée budgétaire réelle ou vérifiable ne justifie cette affirmation. En réalité, les ressources issues des redevances prévues par la loi de 2017 n’ont jamais permis de dépasser un milliard de gourdes en cumulé, notamment en raison de retards récurrents et de mécanismes de reversement défaillants.

Dans un esprit de transparence, le FNE rappelle que seuls les fonds effectivement perçus, logés au Trésor public et encadrés par la BRH, peuvent être mobilisés pour des opérations concrètes. Une liste provisoire des écoles affectées par l’insécurité est d’ores et déjà disponible et fera l’objet de mises à jour régulières, dans le cadre du Projet d’Appui aux Écoles et Familles d’Élèves Victimes de l’Insécurité (PAEF).

En conséquence des allégations infondées relayées sur les réseaux sociaux, et qui nuisent à l’image et au bon fonctionnement de l’institution, le FNE lance un ultimatum de 24 heures aux membres de l’organisation CEREH, à l’origine de ces propos, afin qu’ils procèdent à une rétractation publique immédiate. À défaut, des poursuites judiciaires seront engagées conformément aux lois en vigueur contre toute personne physique ou morale impliquée dans la création ou la diffusion de ces informations mensongères.

Enfin, le FNE appelle la population à la vigilance et à la prudence face à la désinformation, et l’invite à s’en remettre exclusivement à ses canaux officiels de communication pour toute information relative à ses actions.

Téléchargez la note d’information officielle (PDF) ici :

Semer le savoir, récolter l’avenir

Port-au-Prince, le 1er mai 2025

Semer le savoir, récolter l’avenir

En Haïti, le 1er Mai ne se limite pas à une simple date commémorative : il est l’expression profonde d’un double enracinement — celui de la terre et de l’effort. C’est la fête de l’Agriculture et du Travail, mais surtout, la célébration silencieuse des femmes et des hommes qui portent sur leurs épaules les espérances d’un peuple. Le Fonds National de l’Éducation (FNE)saisit cette occasion pour rendre hommage à toutes celles et tous ceux qui, chaque jour, façonnent notre société par leur sueur, leur persévérance et leur foi en demain.

Il est une forme de travail encore plus fondatrice, plus invisible, plus décisive : celle de l’enfant qui apprend. Car avant même son premier cri, dès le ventre maternel, l’enfant s’engage dans un processus de développement, de structuration, de labeur silencieux. Et à sa naissance, le premier vrai travail qui lui est confié n’est autre que celui de meubler son esprit. L’éducation devient sa première vocation, son premier chantier.

L’élève haïtien est comme une graine déposée dans la terre : fragile, discrète, mais porteuse de tous les possibles. Si cette graine reçoit de la lumière, de l’eau, du soin et de la patience, elle deviendra un arbre fort, enraciné et utile, offrant abri, fruit et beauté à ceux qui viendront après.

C’est là que réside la mission essentielle du FNE : créer les conditions pour que chaque graine germe, chaque enfant apprenne, et chaque rêve s’élève.

Ce 1er Mai, nous saluons tous les bâtisseurs visibles et invisibles de notre société :

Les paysans et agriculteurs, gardiens du sol et du souffle vital du pays ; Les ouvriers et ouvrières, sans lesquels rien ne se construit ; Les éducateurs, qui éveillent les consciences et transmettent le feu sacré du savoir ; Les artistes et créateurs, qui élèvent l’imaginaire national et portent notre culture au-delà des frontières ; Nos frères et sœurs de la diaspora, qui sous des cieux lointains continuent de nourrir les racines de la patrie ; Et surtout, ces milliers d’enfants haïtiens, dans les mornes reculés, les quartiers oubliés ou les villes bourdonnantes, qui s’assoient chaque jour sur un banc d’école avec le rêve de contribuer eux aussi à une Haïti meilleure.

Ce 1er Mai, souvenons-nous : un peuple qui instruit ses enfants, honore ses travailleurs, et croit en ses bâtisseurs, devient une nation solide, juste et libre. Le FNE, fidèle à cette vision, renouvelle son engagement à faire de chaque enfant haïtien un ouvrier du relèvement national, un porteur d’avenir, un arbre debout.

An n aprann Timoun yo plante !

Fonds National de l’Éducation

Veuillez trouver ci-dessous la version officielle signée de cette note, telle que publiée par la Direction Générale du FNE en date du 1er mai 2025 :

[Télécharger la note en PDF]

Note de presse

En ce 3 avril, le Fonds National de l’Éducation s’incline devant l’héritage lumineux de Madeleine Sylvain Bouchereau et célèbre la force tranquille qui habite chaque femme haïtienne.
Plus qu’un hommage, c’est une promesse renouvelée : celle d’un engagement indéfectible envers l’éducation des filles et des femmes, clef d’une Haïti éclairée, équitable et souveraine.

Là où une femme s’élève par le savoir, c’est toute une nation qui s’élève avec elle.

Viv fanm ayisyèn ! Viv Ayiti !

NOTE DE PRESSE

« L’ignorance est la plus pernicieuse des servitudes ; le savoir, le levier silencieux des révolutions durables. »

À l’occasion du 38e anniversaire de la Constitution de 1987, la Directrice Générale du Fonds National de l’Éducation, Mme Sterline Civil, livre un message d’une rare densité, où l’éducation est rappelée non comme une promesse administrative, mais comme une obligation républicaine.

Consacrée par l’article 32 de notre charte fondamentale, l’éducation demeure la clef de voûte de notre souveraineté et le fondement vivant de notre avenir commun.

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